Bonjour,
Alors que d’un côté, dans ses discours, l’Etat compte sur les anciens combattants pour servir de courroie de transmission mémorielle, d’un autre côté, le même Etat se sert du budget des anciens combattants (entre autres) comme barrière d’ajustement.
Le rapport relatif au décret n° 2024-124 du 21 février 2024 portant annulation de crédits propose une annulation de crédit de 24.000.000 € sur la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » ; (JO du 23/2/2024- texte 8).
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049184262
Le Décret n° 2024-124 du 21 février 2024 portant annulation de crédits annonce une annulation de crédit de 24 055 937 € (programme 158 : Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale : 7 055 927 € et le programme 169 : Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation : 17 000 000 €). (jo du 22/2/2024 texte 2)
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049180270
Si on peut admettre que chaque ministère doit faire des économies, chacun pensera ce qu’il voudra sur la manière de dépenser.