Georges Clemenceau, quant à lui, fut un grand homme de notre histoire collective. Un homme d’état comme on les aime et dont on évoque le nom avec respect et surtout reconnaissance.
en sûr comme tous petits français nous l’avons rencontré dans les manuels d’histoire, grand homme politique, plusieurs fois ministre. Je ne m’étendrai pas sur son rôle prépondérant comme député, sénateur, ministre de la Troisième république. Un homme politique pugnace, populaire avec la fameuse brigade du Tigre, qui a tenu un rôle éminent en 1917 alors que tout vacillait.
Bien sûr, il est surnommé le Père la Victoire. Mais plus qu’un guerrier, qu’un ministre, il s’est soucié des mutilés, des veuves et des orphelins de guerre et a déclaré en 1917 «Ils ont des droits sur nous». Une phrase toujours d’actualité, au moment où nos chers politiciens sont en train d’affaiblir ce droit à réparation acquis depuis cent ans. Georges Clemenceau et le père Brottier ont repris ensuit leur activité, politique pour l’un, missionnaire pour l’autre et ont confié au général Léon Durand la charge de cette nouvelle association appelée l’Union Nationale des Combattants qui depuis cent ans a traversé tous les conflits. Nos plus jeunes adhérents parcourent les déserts africains, mais patrouillent également dans nos rues pour nous protéger d’un terrorisme insidieux.
Les combattants de toutes les générations qui se sont succédé ont pris, sans hésiter, les armes pour la défense de la Nation et cela se poursuit encore de nos jours. Nous y associons ces mères courage que sont les veuves de guerre et les veuves d’anciens combattants dont certaines ont pris le relais de leur mari au sein de l’association.
Le plus bel hommage que l’on peut rendre à nos deux fondateurs et à notre premier président national est de leur montrer que cent ans après nous sommes toujours là.
Enfin, nous aurons une pensée pour nos amis défunts, nos soldats tombés dans les opérations intérieures ou extérieures, enfin à tous nos amis que le grand âge n’a pas permis d’effectuer ce déplacement aujourd’hui.
Un seul vœu, c’est que, malgré nos différences d’âge, notre vécu sous les armes, en temps de paix comme en temps de guerre, professionnels ou appelés nous restions toujours fidèles à notre devise «Unis comme au Front».
Vive l’Union Nationale des Combattants
Je vous remercie