Le 11 novembre 1918 à 11 heures, l'armistice est signé dans la forêt de Compiègne, dans un wagon à Rethondes.

 

Un mois après, l’Union nationale des combattants est créée et citée dans le Journal Officiel du 11 décembre 1918. Elle est reconnue d’utilité publique par décret du 20 mai 1920. 
 

 

Ses fondateurs, Georges Clemenceau et le Révérend père Brottier sont deux hommes aussi peu semblables que l’eau et le feu. Clémenceau remet au premier trésorier de l’UNC la somme de 100 000 francs or, provenant d’un don d’une mère, dont le fils est tombé au combat. 

 

L'Union nationale des combattants (UNC) a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre.
 

L'aumônier des soldats, le père Brottier et  le Général Durand Léon, donnent à l’UNC sa raison d’être et insufflent à l’UNC les fondements spirituels, moraux, civiques et sociaux qui constituent aujourd’hui encore, et parce qu’ils sont toujours vrais, les valeurs de l’UNC. 

 

C'est le Général Durand Léon, héros du Grand Couronné de Nancy, co-fondateurs de « l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS », qui, en écoutant ceux qui viennent le convaincre d’accepter de présider l'UNC, propose la phrase célèbre qui devient la devise de l' UNC:«UNIS COMME AU FRONT ».

 

Des sections locales et des groupes départementaux se créent rapidement dans toute la France et outre-mer de qui fait dire que  " Le soleil ne se couche jamais sur l' UNC".

 

Les combattants de 1939-1945, ceux d’Indochine, d’Afrique du Nord, des théâtres d’opérations extérieures (TOE), les Opex, les anciens du service militaire, tous soldats de la France, se retrouvent au sein de l’UNC dans le même esprit d’entraide et de camaraderie. 

 

L’UNC est à l’origine de toutes les grandes avancées obtenues en matière de législation combattante.  

Georges CLEMENCEAU

RP Daniel BROTTIER